Plages de l’été : où se baigner (ou pas ?)

Avec le retour de l’été, on reparle des méduses. Pour vous éviter de les croiser,  l’Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, lancera le 1er juillet 2012 un bulletin d’alerte aux méduses du nom de Jelly watch, qui concernera les plages situées entre la frontière italienne et Saint-Tropez. C’est ce que rapporte le site du journal Le Monde.

Sur jellywatch, nageurs et plongeurs pourront participer à la surveillance en signalant eux-mêmes la présence de méduses. Il faut dire que depuis les années 2000, l’espèce la plus connue en Méditerranée (Pelagia noctiluca) ne quitte plus nos côtes. Le projet Jelly Watch permettra donc de comprendre le cycle de vie de cet animal dont les nageurs se passeraient volontiers.

Le Pavillon bleu, qui récompense chaque année la qualité des eaux de baignade et le respect de l’environnement, fête cette année ses 25 ans. Il a été décerné à 136 communes (dont 23 « continentales ») et 377 plages. Quinze nouveaux lauréats ont été distingués cette année. On peut citer Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhônes), Merville-Fanceville Plage (Calvados), Saint-Georges d’Oléron (Charente-Maritime), Pouldreuzic (Finistère), ou encore Erdeven (Morbihan) et Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).

L’écolabel est remis aux communes qui respectent une série de critères portant sur la gestion de la qualité de l’eau, l’environnement général, la gestion des déchets et l’éducation à l’environnement. La liste des communes lauréates cette année est disponible sur le site du Pavillon Bleu, de même que le palmarès des ports de plaisance qui ont reçu le label en 2012.

Pour vos baignades estivales, rien n’interdit cependant d’aller à la pêche aux informations complémentaires concernant les éventuelles pollutions des eaux. Vous pouvez pour cela utiliser les analyses effectuées par la Surfrider foundation, qui s’appuie sur ses laboratoires indépendants afin de mieux connaître les problèmes de pollution du littoral. Si vous désirez vous impliquer dans la lutte contre la pollution des mers, vous pouvez aussi rejoindre les « Gardiens de la côte » de la Surfrider Foundation et faire parvenir des informations sur le littoral proche de chez vous.

Par ailleurs, un petit tour sur le Registre français des émissions polluantes peut être édifiant. Cela vous donnera des indications non seulement sur la pollution de l’eau, mais aussi sur celle de l’air. A consulter avec modération, cela vous évitera de rester cloîtré chez vous par précaution !

Si votre baignade, plus lointaine, se passe tout de même quelque part en Europe, allez voir du côté du WISE (Water Information System for Europe), mis en place grâce à un partenariat entre la Commission Européenne et l’Agence Européenne pour l’environnement. Le site permet aux utilisateurs de télécharger des données et de consulter des cartes interactives. Vous pouvez également commenter les eaux de baignades locales en vous connectant sur Eye on Earth.

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